Organisation
Article mis en ligne le 8 décembre 2017
dernière modification le 5 février 2020
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UNE ORGANISATION EFFICACE POUR LA RECHERCHE AVANCÉE

 

Le Labex est organisé de telle manière que les défis scientifiques brièvement décrits ci-dessus et d’autres questions qui ne sont pas prévues aujourd’hui seront activement abordés. Quelques caractéristiques uniques du Labex sont : l’existence d’un large réseau d’entreprises industrielles qui montre un fort intérêt pour le projet ; une approche multidisciplinaire combinée à une approche multi-échelle (du nano au macro). L’une des forces du projet SEAM est en effet due à la relation étroite et unique entre l’industrie et l’université qui s’établit avec un nouveau centre industriel qui est aujourd’hui construit au nord de Paris, au Bourget. Des ingénieurs d’EADS et d’Eurocopter seront implantés au Bourget dans un avenir proche et travailleront avec des chercheurs universitaires.

Les matériaux structurels seront les premiers concernés, et rapidement la collaboration sera étendue aux matériaux fonctionnels. Outre ce centre, des centres de compétitivité tels que ASTech, Mov’eo ou Systematics sont également situés en région parisienne, et drainent des partenaires industriels. Certains d’entre eux collaborent déjà ou vont collaborer avec les chercheurs du SEAM (Saint Gobain, Thalès, DGA, Alstom, ...). Une autre particularité et force du Labex SEAM est sa pluridisciplinarité. Chaque laboratoire développe une recherche et un leadership international de haute qualité, mais les nouveaux développements innovants proviendront de l’interdisciplinarité. En collaboration avec des chercheurs en nanosciences/matériaux fonctionnels et des chercheurs en matériaux structurels et procédés, dans une approche multi-échelle, des projets seront développés pour des applications complexes où les matériaux doivent assurer à la fois l’intégrité structurelle dans des conditions strictes et une ou plusieurs fonctionnalités avancées. En effet, dans ces domaines, les stratégies de recherche, les outils et équipements d’investigation, les traitements de surface sont souvent similaires.
De plus, quels que soient le matériau étudié, ses propriétés physiques, ses procédés de fabrication ou de transformation, une approche multi-échelle est toujours nécessaire avec une caractérisation et une modélisation précises. Les chercheurs du SEAM pourront ainsi, pour tout dispositif, système ou application qu’ils imagineront, "choisir" un (nano)matériau, choisir un procédé pour élaborer le matériau adapté, "définir" les outils de caractérisation ou de modélisation du procédé concerné et du (nano)matériau, et enfin "tester" les performances du dispositif ou du système dans lequel le nano-matériau est intégré. La manière dont nous allons réussir à entreprendre ces projets est détaillée dans la partie scientifique. Le projet scientifique comprend 3 axes et plusieurs sous-axes. Le premier axe, "matériaux fonctionnels basés sur des structures électroniques", est lié à de nombreuses applications en électronique et en photonique. Le deuxième axe est lié aux "matériaux structurels" et à leurs propriétés mécaniques. Le troisième axe, "modélisation et caractérisation", est transversal. Le nombre de chercheurs des laboratoires du SEAM impliqués dans un domaine donné est indiqué dans le tableau ci-dessous. Plusieurs plateformes technologiques regroupant des techniques expérimentales seront utilisées par l’ensemble du consortium Labex SEAM. 

Le mode de pilotage choisi est la conduite de projet et de performance. Le coordinateur, responsable vis-à-vis des universités, du CNRS, des PRES et des partenaires, définit les objectifs, établit le budget, suit les activités du Labex sur la base d’indicateurs de résultats.


 Brigitte Bacroix, (PACTM, LSPM, UP13), est une directrice de recherche du CNRS (DRCE) en Mécanique des Matériaux. Elle est diplômée de l’Ecole des Mines de Nancy (1979), a obtenu un Master Eng. et un Doctorat de l’Université McGill au Canada (1986) et un HDR de l’Université P13 (1995). Elle a reçu le Grand Prix Pechiney de l’Académie des Sciences en 2000 et la Médaille Sainte-Claire Deville de la SF2M en 2009. Ses sujets de recherche concernent l’étude expérimentale et la modélisation des liens entre l’anisotropie macroscopique du comportement plastique des matériaux polycristallins et leur état de microstructure, principalement en relation avec la plasticité et la recristallisation. Sa production scientifique comprend 170 publications dans des revues à comité de lecture (facteur H = 26). Elle a assumé la (co-)responsabilité de 23 contrats de collaboration industrielle et de 5 projets de recherche ANR ou FUI depuis 2000, elle a été directrice et co-directrice de 31 doctorants et 9 post-doctorants et supervise actuellement 4 doctorants.

 
Christian Ricolleau (MeANS, MPQ, UP7) est professeur au laboratoire MPQ. Il possède un solide savoir-faire en science des matériaux et des compétences reconnues en microscopie électronique. Il a développé une réelle expertise dans l’étude de la croissance, des propriétés structurelles et thermodynamiques des nanoparticules d’alliages métalliques et dans la technique spécifique et fiable de la microscopie électronique pour l’analyse des nanomatériaux. Ses sujets de recherche concernent la transformation de phase ordre/désordre dans les nano-alliages, la croissance et les propriétés structurelles des nanostructures bimétalliques, le HRTEM, la microscopie électronique quantitative et environnementale. Depuis 2008, il dirige le GDR Nanoalloy (CNRS 3182). Il a été membre du comité national du CNRS de la 5ème section entre 2008 et 2012. Entre 2011 et 2013, il est président du conseil scientifique du CRMD. En 2014, il a été nommé membre du conseil scientifique du Labex iMUST. Sa production scientifique comprend 83 publications dans des revues à comité de lecture (facteur H = 29, 2700 citations), 11 publications dans des actes, 3 livres (1 en tant qu’éditeur associé), 3 chapitres de livres, 4 brevets, 90 communications dans des conférences nationales et internationales (26 invitations entre 2006 et 2016).
 
Francesco Amendola (UP13), est ingénieur d’études et de valorisation du Labex SEAM depuis 2017. Il est diplômé de l’université de Paris Saclay (2017), a obtenu un Master en Sc. et génie des matériaux. Il est également devenu doctorant "Labex" sur la thématique hydrogène en novembre 2019.

Ils sont assistés par un comité de pilotage et un comité scientifique composé d’experts, d’industriels et de responsables de groupes de recherche de renommée internationale qui leur fournissent des analyses prospectives et des conseils scientifiques.








E-mail : labex.seam@cnrs.fr / Tel : 01.49.40.21.01


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